Hello les asticots ! Aujourd’hui sort ma nouvelle série de tirages photographiques. Ca fait plusieurs semaines que j’en parle sur mes réseaux sociaux, il est temps de vous en parler un peu plus en détail et de vous dévoiler les photographies !
La Ville Ecrasante
La Ville Ecrasante est ma deuxième série de photographies. Réalisée entièrement en argentique, elle raconte à la fois la grandeur et la majestuosité de la ville mais aussi la morosité qu’elle créé en effaçant la nature au profit du béton.
Initialement dans cette série, je pensais m’axer sur le lien entre la nature et la ville. Et oui, ce lien est plus que difficile. On y croise des arbres emprisonné dans du béton, des animaux qui peinent à s’adapter, les plantes laissent place aux voitures. En fait, en ville, petit à petit, les bâtiments remplacent tous les espaces naturel. Le béton remplace la terre, et les grues y poussent plus vite que les champignons. A force de faire ce constat de destruction permanant, c’est un sentiment de tristesse qui est né dans mes photographies.
Seulement, au milieu de ce sentiment, je ne peux dénier que les lignes créées par les villes ont leur part de magie. A la fois imposantes et grandioses, les villes fascinent. Immense terrain de jeu pour architecte, les bâtiments qu’on y trouve ont tous leur histoire et leur style. En construisant toujours plus haut et toujours plus imposant, ces bâtiments qui ont été des défis de construction font maintenant parti d’un ensemble majestueux aux lignes marquées.
A voir les bâtiments devenir de plus en plus imposants et de plus en plus colossaux, j’ai finalement été amener à me questionner sur si nous ne nous faisions pas nous même écraser par l’immensité qu’elle crée. Et oui, aujourd’hui même l’homme a de moins en moins sa place en ville. Lieu de pollution et de risques en tout genre, c’est finalement toute la vie qu’elle menace en continuant de s’étendre de tous parts. En fait, est ce que la ville qui était autrefois le cœur de l’humanité n’est pas aujourd’hui en train de s’autodétruire ?
La ville écrase la forêt pour y installer son décor sans songer au bruit que ferait le chant de tous les oiseaux morts
Francis Blanche
Les photos de cette série sont à cheval entre la tristesse d’une ville qui grandit sans fin, en détruisant tout sur son passage, et l’admiration de son architecture et des design qu’on y trouve. On est au milieu d’une ville écrasante, aussi bien pour la nature que pour les humains.
Quatre nouveaux tirages inédits
Voici les 4 photos présentes dans cette série ! Attention cependant, toutes sont limitées à 15 exemplaires. Vous pourrez les retrouver dans mes prochaines expositions ou sur ma boutique !

Tirage d’art agentique – Septembre 2020

Tirage d’art agentique – Septembre 2020

Tirage d’art agentique – Septembre 2020

Tirage d’art agentique – Septembre 2020
Toujours tirés à la main
Comme à mon habitude, qui dit tirages argentiques, dit tirages fabriqués main. Et oui, comme la précédente, la série La Ville Ecrasante est entièrement fabriquée dans mon laboratoire en région parisienne. Tous les tirages sont tirés et encadrés à la main pour une qualité optimale. Du fait de cette technique artisanale Attendez-vous à avoir un tirage unique, chacun d’entre eux peut voir le cadre de la photographie ou son exposition légèrement varier. Enfin, toutes sont signées et numérotées au dos du tirage et remises avec un certificat d’authenticité placé au dos du cadre pour permettre de suivre les différents tirages vendus 😊

En espérant que mon travail vous plaira,
Damien TROLARD